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Apprenti Géomètre, un outil de différenciation des apprentissages en mathématique

Description

Apprenti Géomètre est un logiciel conçu comme une aide pour apprendre la géométrie et ses applications (notamment aux grandeurs, fractions et mesures). Réalisé en 2003 à la demande du Ministère de la Communauté Française, il a été distribué gratuitement dans toutes les écoles fondamentales de la partie francophone du pays.

Accueilli très favorablement dans les écoles, tant belges qu’étrangères, Apprenti Géomètre a été utilisé dans de nombreuses classes.

En juin 2004, le Ministre Jean-Marc Nollet a chargé le CREM de poursuivre les recherches entamées à l’aide d’Apprenti Géomètre en s’intéressant au rôle possible de ce logiciel dans la différenciation des activités proposées d’une part aux enfants en difficulté scolaire, d’autre part aux enfants dits « à haut potentiel ».

Pour le CREM, il s’agissait là d’un nouveau défi, mais un défi parfaitement compatible avec son principe selon lequel tout enfant, tout adolescent a droit à ce que son cas particulier reçoive la même attention, la même considération que celui qui s’écarte peu de la moyenne.

Il convenait donc, dans un premier temps, de rassembler un maximum de renseignements concernant les caractéristiques des deux catégories d’enfants constituant le « public cible ».

Très vite, il est apparu aux auteurs du présent rapport qu’il était plus facile de repérer des élèves appartenant à ce public que d’énumérer des caractéristiques permettant scientifiquement d’établir cette appartenance.

Mais cette affirmation doit immédiatement être tempérée par la crainte de voir une « étiquette » attribuée de façon définitive à un élève alors que sa situation peut évoluer.

Combien n’y a-t-il pas d’élèves dont les difficultés scolaires sont purement circonstancielles et peuvent disparaître d’une année à l’autre ? N’en existe-t-il pas aussi dont les capacités paraissent exceptionnelles puis semblent s’affaiblir ? Et par ailleurs, n’existe-il pas des enfants à haut potentiel ou en difficulté qui restent non détectés ?

Clairement, les considérations de ce type dépassent le cadre du présent travail. Il ne s’agit pas pour nous de coller des étiquettes aux élèves. Il s’agit d’aider l’enseignant aux prises avec l’hétérogénéité de sa classe, hétérogénéité qui peut être renforcée par la présence d’enfants en difficulté ou à haut potentiel, mais qui existe, à des degrés variables, dans n’importe quelle classe.

Aussi les idées concernant les principes et la pratique de la différenciation que l’on découvrira dans la première partie de ce travail restent-elles très générales. Elles peuvent inspirer l’enseignant, certainement pas lui dicter sa conduite.

Il s’agit d’une analyse globale dont seules trois phases ont fait l’objet d’une expérimentation.

La première expérimentation, réalisée dans des classes de 3e et 4e année, a porté sur le concept d’unité de mesure commune. Ce concept est fondamental du point de vue théorique : il permet de déterminer si des relations simples peuvent associer deux grandeurs de même espèce. Il l’est aussi du point de vue pratique : on connaît l’importance de l’usage d’un étalon de mesure, lequel ne permet de mesurer exactement que les grandeurs avec lesquelles il a une unité de mesure commune.

La deuxième expérimentation, organisée en 5e année, porte sur le fractionnement d’une grandeur et la composition de deux fractionnements consécutifs. Elle débouche sur la multiplication des fractions.

La troisième expérimentation, également organisée en 5e année, à la suite de la précédente,utilise des découpages de figures en vue de faire apparaître une fraction comme somme de plusieurs autres, ayant ou non le même dénominateur. Il s’agit donc d’une première approche de l’addition des fractions. L’étude de cette opératon ne s’achèvera que dans l’enseignement secondaire.

Dans ces trois expérimentations, Apprenti Géomètre permet de disposer aisément de situations à la portée des élèves. Les outils de découpage et de fusion de figures qu’il comporte sont particulièrement bien adaptés à l’étude de situations ayant pour objectif l’introduction au calcul des fractions. De plus, le recours au logiciel étant libre, on constate effectivement que certains élèves, en difficulté, y recourent plus que les autres. Quant aux élèves à haut potentiel, ils choisissent volontiers des situations assez complexes,… parfois pour constater qu’ils ont été quelque peu présomptueux.

Nous espérons que ce travail apportera non une solution miracle, mais une certaine aide concrète aux enseignants aux prises avec la difficulté bien réelle de l’hétérogénéité des classes.

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